Beethoven 3 streaming avec sous-titres FULLHD

Ludwig van Beethoven (Bonn, 16 ou 17 dйcembre 1770 — Vienne, 26 mars 1827) йtait un compositeur allemand dont l'њuvre s'йtend chronologiquement de la pйriode classique aux dйbuts du romantisme.


Dernier grand reprйsentant du classicisme viennois (aprиs Gluck, Haydn et Mozart), Beethoven prйpara l'йvolution vers le romantisme en musique et influenзa la musique occidentale pendant une grande partie du XIXe siиcle. Inclassable (« Vous me faites l'impression d'un homme qui a plusieurs tкtes, plusieurs cњurs, plusieurs вmes » lui dit Haydn vers 1793), son art s'exprima dans tous les genres, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularitй universelle, c'est dans l'йcriture pianistique et dans la musique de chambre que son impact fut le plus considйrable.

Surmontant а force de volontй les йpreuves d'une vie marquйe par le drame de la surditй, cйlйbrant dans sa musique le triomphe de l'Hйroпsme et de la Joie quand le destin lui prescrivait l'isolement et la misиre, il a mйritй cette affirmation de Romain Rolland. « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus hйroпque de l'art moderne ». Expression d'une inaltйrable foi en l'homme et d'un optimisme volontaire, consacrant l'art musical comme action d'un homme libre et non plus comme simple distraction, l'њuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l'histoire de la musique.

dans une famille modeste qui perpйtuait une tradition musicale depuis au moins deux gйnйrations. Son grand-pиre paternel, Ludwig Van Beethoven l'ancien (1712 - 1773), descendait d'une famille flamande roturiиre originaire de Malines (la particule « van » n'a donc pas de valeur nobiliaire). Homme respectй et bon musicien, il s'йtait installй а Bonn en 1732 et йtait devenu maоtre de chapelle du Prince-Йlecteur de Cologne. Son pиre, Johann van Beethoven (1740 - 1792), йtait musicien et tйnor а la Cour de l'Йlecteur. Homme mйdiocre et brutal, alcoolique notoire, il йleva ses enfants dans la plus grande rigueur. Sa mиre, Maria-Magdalena van Beethoven nйe а Keverich (1746 - 1787), йtait la fille d'un cuisinier de l'Йlecteur de Trиves. Dйpeinte comme douce mais dйpressive, elle fut aimйe de ses enfants mais effacйe. Ludwig йtait le cadet de sept enfants dont trois seulement atteignirent l'вge adulte. lui-mкme, Kaspar-Karl (1774 - 1815) et Johann (1776 - 1848).

Il ne fallut pas longtemps а Johann van Beethoven pour dйtecter le don musical de son fils et rйaliser le parti exceptionnel qu'il pourrait en tirer. Songeant а l'enfant Mozart, exhibй en concert а travers toute l'Europe une quinzaine d'annйes plus tфt, il entreprit dиs 1775 l'йducation musicale de Ludwig et, devant ses exceptionnelles dispositions, tenta en 1778 de le prйsenter au piano а travers la Rhйnanie, de Bonn а Cologne, en le faisant passer pour deux ans plus jeune qu'il ne l'йtait. Mais lа oщ Lйopold Mozart avait su faire preuve d'une subtile pйdagogie auprиs de son fils, Johann van Beethoven ne semble avoir йtй capable que d'autoritй et de brutalitй; et cette expйrience demeura infructueuse et sans suite, а l'exception d'une tournйe aux Pays-Bas en 1781. Parallиlement а une йducation gйnйrale qu'il dut pour beaucoup а l'accueil et а la bienveillance de la famille von Breuning et а son amitiй avec le mйdecin Franz-Gerhard Wegeler, auxquels il fut attachй toute sa vie, le jeune Ludwig devint l'йlиve de Christian Gottlob Neefe (piano, orgue, composition) et composa pour le piano, entre 1782 et 1783, les Neuf variations sur une marche de Dressler et les trois Sonatines dites а l'Йlecteur qui marquиrent symboliquement le dйbut de sa production musicale.

Devenu organiste adjoint а la Cour du nouvel Йlecteur Max-Franz qui devint son protecteur (1784), Beethoven fut remarquй par le comte Ferdinand von Waldstein, qui joua un rфle dйterminant dans l'avenir du jeune musicien. Il emmena Beethoven une premiиre fois а Vienne en avril 1787, sйjour au cours duquel aurait eu lieu une rencontre furtive avec Mozart. Mais surtout, en juillet 1792, il prйsenta Beethoven а Joseph Haydn qui, revenant d'une tournйe en Angleterre, s'йtait arrкtй а Bonn. Impressionnй par la lecture d'une cantate composйe par Beethoven (celle sur la mort de Joseph II ou celle sur l'avиnement de Lйopold II) tout en йtant lucide sur les carences de son instruction, Haydn l'invita а faire des йtudes suivies а Vienne sous sa direction. Conscient de l'opportunitй que reprйsentaient, а Vienne, l'enseignement d'un musicien du renom de Haydn, et quasiment privй de ses attaches familiales а Bonn (sa mиre йtait dйcйdйe de la tuberculose en juillet 1787, et son pиre, sombrant dans l'alcoolisme, avait йtй mis а la retraite en 1789 et йtait incapable d'assurer la subsistance de sa famille), Beethoven accepta. Le 2 novembre 1792 il quitta les rives du Rhin pour ne jamais y revenir, emportant avec lui cette fameuse prophйtie de Waldstein :

« Cher Beethoven, vous allez а Vienne pour rйaliser un souhait depuis longtemps exprimй. le gйnie de Mozart est encore en deuil et pleure la mort de son disciple. En l'inйpuisable Haydn il trouve un refuge, mais non une occupation ; par lui, il dйsire encore s'unir а quelqu'un. Par une application incessante, recevez des mains de Haydn l'esprit de Mozart. » (Waldstein, nov. 1792)

А la fin du XVIIIe siиcle, Vienne йtait la capitale incontestйe de la musique occidentale et reprйsentait la meilleure chance de rйussir pour un musicien dйsireux de faire carriиre. Вgй de vingt-deux ans а son arrivйe, Beethoven n'avait encore pour ainsi dire rien йcrit d'important, si loin qu'il йtait de sa maturitй artistique, ce qui le distinguait fondamentalement de Mozart. En effet, bien que Beethoven soit arrivй а Vienne moins d'un an aprиs la disparition de son illustre prйdйcesseur, qu'il adulait, le mythe du « passage du flambeau » ne rйsiste pas longtemps aux faits. c'est comme pianiste virtuose qu'il forgea d'abord sa rйputation, bien avant de se faire un nom comme compositeur. Quant а l'enseignement de Haydn, si prestigieux qu'il fыt, il s'avйra dйcevant а bien des йgards. L'indiscipline et l'entкtement de son йlиve irritиrent Haydn, et malgrй une estime rйciproque plusieurs fois rappelйe, le « pиre de la symphonie » n'eut jamais avec Beethoven les rapports de profonde amitiй qu'il avait eus avec Mozart et qui avaient йtй а l'origine d'une si fйconde йmulation :

« Vous avez beaucoup de talent et vous en acquerrez encore plus, йnormйment plus. Vous avez une abondance inйpuisable d'inspiration, vous aurez des pensйes que personne n'a encore eues, vous ne sacrifierez jamais votre pensйe а une rиgle tyrannique, mais vous sacrifierez les rиgles а vos fantaisies ; car vous me faites l'impression d'un homme qui a plusieurs tкtes, plusieurs cњurs, plusieurs вmes. » (Haydn, vers 1793)
Cependant Haydn eut une influence profonde et durable sur l'њuvre de Beethoven, et bien plus tard ce dernier reconnut tout ce qu'il devait а son maоtre. Aprиs le nouveau dйpart de Haydn pour Londres (janvier 1794), Beethoven poursuivit des йtudes йpisodiques jusqu'au dйbut de 1795 avec divers autres professeurs dont le compositeur Johann Schenk et deux autres tйmoins prestigieux de l'йpoque mozartienne. Johann Georg Albrechtsberger et Antonio Salieri. Son apprentissage terminй, Beethoven se fixa dйfinitivement а Vienne. Ses talents de pianiste l'avaient fait connaоtre et apprйcier des personnalitйs mйlomanes de l'aristocratie viennoise, dont les noms restent aujourd'hui encore attachйs aux dйdicaces de plusieurs de ses chefs-d'њuvre. le baron Nikolaus Zmeskall, le prince Carl Lichnowsky, le comte Andrei Razumovsky, le prince Joseph Franz von Lobkowitz, et plus tard l'archiduc Rodolphe d'Autriche, pour ne citer qu'eux. Aprиs avoir publiй ses trois premiers Trios pour piano, violon et violoncelle sous le numйro d'opus 1, puis ses premiиres Sonates pour piano, Beethoven donna son premier concert public le 29 mars 1795 pour la crйation de son Deuxiиme Concerto pour piano (qui fut en fait composй le premier, а l'йpoque de Bonn).

En 1796 Beethoven entreprit une tournйe de concerts qui le mena de Vienne а Berlin en passant notamment par Dresde, Leipzig, Nuremberg et Prague. Si le public loua sa virtuositй et son inspiration au piano, sa fougue lui valut le scepticisme des critiques les plus conservateurs.

La lecture des classiques grecs, de Shakespeare et des chefs de file du courant Sturm und Drang qu'йtaient Goethe et Schiller influenзa durablement dans le sens de l'idйalisme le tempйrament du musicien, acquis par ailleurs aux idйes des Lumiиres et de la Rйvolution franзaise qui se rйpandaient alors en Europe. Beethoven frйquenta assidыment en 1798 l'ambassade de France а Vienne oщ il rencontra Bernadotte et le violoniste Rodolphe Kreutzer auquel il dйdia, en 1803, la cйlиbre Sonate pour violon n° 9 qui porte son nom. Tandis que son activitй crйatrice s'intensifiait (composition des Sonates pour piano n° 5 а n° 7, des premiиres Sonates pour violon et piano), le compositeur participa jusqu'aux environs de 1800 а des joutes musicales dont raffolait la sociйtй viennoise et qui le consacrиrent plus grand virtuose de Vienne. Des pianistes rйputйs comme Muzio Clementi. Johann Baptist Cramer, Josef Gelinek, Johann Hummel et Daniel Steibelt en firent les frais.

La fin des annйes 1790 fut aussi l'йpoque des premiers chefs-d'њuvre, qui s'incarnиrent dans le Premier Concerto pour piano (1798), les six premiers Quatuors а cordes (1798-1800), le Septuor pour cordes et vents (1799-1800) et dans les deux њuvres qui affirmaient le plus clairement le caractиre naissant du musicien. la Grande Sonate pathйtique (1798-1799) et la Premiиre Symphonie (1800). Bien que l'influence des derniиres symphonies de Haydn y soit apparente, cette derniиre йtait dйjа empreinte du caractиre beethovйnien (en particulier dans le scherzo du troisiиme mouvement) et portait en germe la promesse de rйussites plus grandes encore. Le Premier Concerto et la Premiиre symphonie furent jouйs avec un grand succиs le 2 avril 1800, date de la premiиre acadйmie de Beethoven (concert que le musicien consacrait entiиrement а ses њuvres). Confortй par les rentes que lui versaient ses protecteurs, Beethoven dont la renommйe grandissante commenзait а dйpasser les frontiиres de l'Autriche semblait а ce moment de sa vie promis а une carriиre de compositeur et d'interprиte glorieuse et aisйe.

« Son improvisation йtait on ne peut plus brillante et йtonnante ; dans quelque sociйtй qu'il se trouvвt, il parvenait а produire une telle impression sur chacun de ses auditeurs qu'il arrivait frйquemment que les yeux se mouillaient de larmes, et que plusieurs йclataient en sanglots. Il y avait dans son expression quelque chose de merveilleux, indйpendamment de la beautй et de l'originalitй de ses idйes et de la maniиre ingйnieuse dont il les rendait. » (Czerny, vers 1840)

L'annйe 1802 marqua un premier grand tournant dans la vie du compositeur. Dans le plus grand secret, il commenзait depuis 1796 а prendre conscience d'une surditй dйbutante qui devait irrйmйdiablement progresser jusqu'а devenir totale avant 1820. Contraint а l'isolement par peur de devoir assumer en public cette terrible vйritй, Beethoven gagna dиs lors une rйputation de misanthrope dont il souffrit en silence jusqu'а la fin de sa vie. Conscient que son infirmitй lui interdirait tфt ou tard de se produire comme pianiste et peut-кtre de composer, il songea un moment au suicide, puis exprima а la fois sa tristesse et sa foi en son art dans une lettre qui nous est restйe sous le nom de Testament de Heiligenstadt, qui ne fut jamais envoyйe et fut retrouvйe seulement aprиs sa mort :

« O vous, hommes qui pensez que je suis un кtre haineux, obstinй, misanthrope, ou qui me faites passer pour tel, comme vous кtes injustes. Vous ignorez la raison secrиte de ce qui vous paraоt ainsi. (…) Songez que depuis six ans je suis frappй d'un mal terrible, que des mйdecins incompйtents ont aggravй. D'annйe en annйe, dйзu par l'espoir d'une amйlioration, (…) j'ai dы m'isoler de bonne heure, vivre en solitaire, loin du monde. (…) Si jamais vous lisez ceci un jour, alors pensez que vous n'avez pas йtй justes avec moi, et que le malheureux se console en trouvant quelqu'un qui lui ressemble et qui, malgrй tous les obstacles de la Nature, a tout fait cependant pour кtre admis au rang des artistes et des hommes de valeur. » (Beethoven, 6 oct. 1802)
Heureusement, sa vitalitй crйatrice ne s'en ressentit pas. Aprиs la composition de la tendre Sonate pour violon n° 5 dite Le Printemps (Frьhlings, 1800) et de la cйlиbre Sonate pour piano n° 14 dite Clair de Lune (1801), c'est dans cette pйriode de crise morale qu'il composa la joyeuse et mйconnue Deuxiиme Symphonie (1801-1802) et le plus sombre Troisiиme Concerto pour piano (1800-1802) oщ s'annonзait nettement, dans la tonalitй d'ut mineur, la personnalitй caractйristique du compositeur. Ces deux њuvres furent accueillies trиs favorablement le 5 avril 1803, mais pour Beethoven une page se tournait ; dиs lors sa carriиre s'inflйchit. Privй de la possibilitй d'exprimer tout son talent et de gagner sa vie en tant qu'interprиte, il allait se consacrer а la composition avec un courage et une force de caractиre que rien n'avait laissй prйvoir. Au sortir de la crise de 1802 s'annonзait l'hйroпsme triomphant de la Troisiиme Symphonie.

« Je suis peu satisfait de mes travaux jusqu'а prйsent. А dater d'aujourd'hui, je veux ouvrir un nouveau chemin. » (Beethoven, 1802)

La Troisiиme Symphonie, « Hйroпque », marqua une йtape capitale dans l'њuvre de Beethoven, non seulement en raison de sa puissance expressive et de sa longueur jusqu'ici inusitйe, mais aussi car elle inaugurait une sйrie d'њuvres brillantes, remarquables dans leur durйe et dans leur йnergie, caractйristiques de la pйriode mйdiane de Beethoven dite « Hйroпque ».

Le compositeur entendait initialement dйdier sa Troisiиme Symphonie au gйnйral Napolйon Bonaparte en qui il voyait le sauveur de la Rйvolution. Mais apprenant la proclamation de l'Empire franзais (mai 1804), il entra en fureur et ratura fйrocement la dйdicace. Pour finir le chef-d'њuvre reзut le titre de « Grande symphonie Hйroпque pour cйlйbrer le souvenir d'un grand homme ». La genиse de la symphonie s'йtendit de 1802 а 1804 et la crйation publique, le 7 avril 1805, dйchaоna les passions, tous ou presque la jugeant beaucoup trop longue. Beethoven ne s'en soucia guиre, dйclara qu'on trouverait cette symphonie trиs courte quand il en aurait composй une de plus d'une heure, et devait jusqu'а la composition de la Neuviиme considйrer l' Eroica comme la meilleure de ses symphonies. Dans l'йcriture pianistique aussi, le style йvoluait. Composйe entre 1803 et 1804 et dйdiйe au comte Waldstein dont elle porte le nom, la Sonate pour piano n° 21 frappa ses exйcutants par sa grande virtuositй et par les capacitйs qu'elle exigeait de la part de l'instrument. D'un moule similaire naquit la sombre et grandiose Sonate pour piano n° 23 dite Appassionata (1805), qui suivit de peu le Triple Concerto pour piano, violon, violoncelle et orchestre (1804). En juillet 1805 le compositeur fit la rencontre de Luigi Cherubini pour qui il ne cachait pas son admiration.

C'est а l'вge de trente-cinq ans que Beethoven s'attaqua au genre dans lequel Mozart s'йtait le plus illustrй. l'opйra. Il s'йtait enthousiasmй en 1801 pour le livret Lйonore ou l'amour conjugal du Franзais Jean-Nicolas Bouilly, et l'opйra Fidelio, qui portait primitivement le titre-nom de son hйroпne Lйonore, fut йbauchй dиs 1803. Mais l'њuvre donna а son auteur des difficultйs imprйvues. Mal accueilli au dйpart (trois reprйsentations seulement en 1805), Beethoven s'estimant victime d'une cabale, Fidelio devait connaоtre pas moins de trois versions remaniйes (1805, 1806 et 1814) et il fallut attendre la derniиre pour qu'enfin l'opйra connaisse un accueil а sa mesure. Beethoven avait composй une piиce majeure du rйpertoire lyrique mais cette expйrience avait provoquй son amertume et il ne devait jamais se remettre а ce genre, mкme s'il йtudia plusieurs autres projets dont un MacBeth inspirй de l'њuvre de Shakespeare et surtout un Faust d'aprиs Goethe. а la fin de sa vie.

Aprиs 1805, malgrй l'йchec retentissant de Fidelio, la situation de Beethoven йtait redevenue favorable. En pleine possession de sa vitalitй crйatrice, il semblait s'accommoder de son audition dйfaillante et retrouver, pour un temps au moins, une vie sociale satisfaisante. Si l'йchec d'une relation intime avec Josйphine von Brunsvik fut une nouvelle dйsillusion sentimentale pour le musicien, les annйes 1806 а 1808 furent les plus fertiles en chefs-d'њuvre de toute sa vie. la seule annйe 1806 vit la composition du Quatriиme Concerto pour piano, des trois grands Quatuors а cordes n° 7, n° 8 et n° 9 dйdiйs au comte Razumovsky, de la Quatriиme Symphonie et du cйlиbre Concerto pour violon. А l'automne de cette annйe Beethoven accompagna son mйcиne le prince Carl Lichnowsky dans son chвteau de Silйsie et fit а l'occasion de ce sйjour la plus йclatante dйmonstration de sa volontй d'indйpendance. Lichnowsky ayant menacй de mettre Beethoven aux arrкts s'il s'obstinait а refuser de jouer du piano pour des officiers franзais stationnйs dans son chвteau (la Silйsie йtait occupйe par l'armйe napolйonienne depuis Austerlitz), le compositeur quitta son hфte aprиs une violente querelle et lui envoya un billet qui se passe de tout commentaire :

« Prince, ce que vous кtes, vous l'кtes par le hasard de la naissance. Ce que je suis, je le suis par moi. Des princes, il y en a et il y en aura encore des milliers. Il n'y a qu'un Beethoven » (Beethoven, oct. 1806)
S'il se mettait en difficultй en perdant la rente de son principal mйcиne, Beethoven йtait parvenu а s'affirmer comme artiste indйpendant et а s'affranchir, temporairement au moins, du mйcйnat aristocratique. Dйsormais le style hйroпque pouvait atteindre son paroxysme. Donnant suite а son souhait de « saisir le destin а la gorge », exprimй а Wegeler en novembre 1801, Beethoven mit en chantier sa fameuse Cinquiиme Symphonie. А travers son cйlиbre motif rythmique de quatre notes exposй dиs la premiиre mesure et qui irradie toute l'њuvre, le musicien entendait exprimer la lutte de l'homme avec son destin, et son triomphe final. L'ouverture Coriolan, avec laquelle elle partage la tonalitй d'ut mineur, date de cette mкme йpoque. Composйe en mкme temps que la Cinquiиme, la Symphonie pastorale paraоt d'autant plus contrastйe. Dйcrite par Michel Lecompte comme « la plus sereine, la plus dйtendue, la plus mйlodique des neuf symphonies » en mкme temps que la plus atypique, elle est l'hommage а la nature d'un compositeur profondйment amoureux de la campagne, dans laquelle il trouvait depuis toujours le calme et la sйrйnitй propices а son inspiration. Vйritablement annonciatrice du romantisme en musique, la Pastorale porte en sous-titre cette phrase de Beethoven. « Expression du sentiment plutфt que peinture » et chacun de ses mouvements porte une indication descriptive. La symphonie а programme йtait nйe.

Le concert donnй par Beethoven le 22 dйcembre 1808 fut sans doute une des plus grandes acadйmies de l'histoire (avec celle du 7 mai 1824). Y furent jouйs en premiиre audition la Cinquiиme Symphonie, la Symphonie pastorale, le Quatriиme Concerto pour piano, la Fantaisie chorale pour piano et orchestre et deux hymnes de la Messe en do majeur qu'il avait composйe pour le prince Esterhбzy en 1807. Aprиs la mort de Haydn en mai 1809, bien qu'il lui restвt des adversaires dйterminйs, il ne se trouvait plus guиre de monde pour contester la place de Beethoven dans le panthйon des musiciens.

En 1808 Beethoven avait reзu de Jйrфme Bonaparte, placй par son frиre sur le trфne de Westphalie, la proposition du poste de maоtre de chapelle а sa Cour de Kassel. Il semble que le compositeur ait pendant un moment songй а accepter ce poste qui, s'il remettait en cause son indйpendance si chиrement dйfendue, lui assurait au moins une situation sociale dйcente. C'est alors qu'un sursaut patriotique s'empara de l'aristocratie viennoise (1809). Refusant de laisser partir leur musicien national, l'archiduc Rodolphe, le prince Kinsky et le prince Lobkowitz s'alliиrent pour assurer а Beethoven, s'il restait а Vienne, une rente viagиre de 4 000 florins annuels, somme considйrable pour l'йpoque. Beethoven accepta, voyant son espoir d'кtre dйfinitivement а l'abri du besoin aboutir, mais la reprise de la guerre entre la France et l'Autriche au printemps 1809 remit tout en cause. La famille impйriale fut contrainte de quitter Vienne occupйe, la grave crise йconomique qui s'empara de l'Autriche aprиs Wagram et le traitй de Schцnbrunn imposй par Napolйon ruina l'aristocratie et rendit caduc le contrat passй par Beethoven. Jusqu'а sa mort la conjoncture lui resta dйfavorable а ce point de vue, au point qu'il allait devoir vivre ses derniиres annйes dans une situation proche de la misиre. Mais pour l'heure le catalogue s'enrichissait. les annйes 1809 et 1810 virent la composition d'un nouveau florilиge de chefs-d'њuvre, du brillant et virtuose Cinquiиme Concerto pour piano que crйa Karl Czerny а la musique de scиne pour la piиce Egmont de Goethe. en passant par le Quatuor а cordes n° 10 dit « les Harpes ». C'est pour le dйpart imposй de son йlиve et ami l'archiduc Rodolphe, plus jeune fils de la famille impйriale, que Beethoven composa la Sonate « les Adieux ». En 1811 - 1812 Beethoven atteignit sans doute l'apogйe de sa vie crйatrice. Le Trio а l'Archiduc et les Septiиme et Huitiиme symphonies en furent les plus remarquables dйmonstrations.

Sur le plan personnel, Beethoven fut profondйment affectй en 1810 par l'йchec d'un projet de mariage avec Thйrиse Malfatti, dйdicataire de la cйlиbre « Lettre а Йlise ». La vie sentimentale de Beethoven a suscitй d'abondants commentaires de le part de ses biographes. Le compositeur s'йprit а de nombreuses reprises de jolies femmes, le plus souvent mariйes, mais jamais il ne connut ce bonheur conjugal qu'il appelait de ses vњux et dont il faisait l'apologie dans Fidelio. Ses amitiйs amoureuses avec Giulietta Giucciardi (inspiratrice de la Sonate « Clair de lune »), Thйrиse von Brunsvik (dйdicataire de la Sonate pour piano n° 24), Maria von Erdцdy (qui reзut les deux Sonates pour violoncelle opus 102) ou encore Amalie Sebald restиrent d'йphйmиres expйriences. Outre l'йchec de ce projet de mariage, l'autre йvйnement majeur de la vie amoureuse du musicien fut la rйdaction, en 1812, de la bouleversante Lettre а l'immortelle Bien-aimйe dont la dйdicataire reste inconnue, mкme si les noms de Josйphine von Brunsvik et d'Antonia Brentano sont ceux qui ressortent le plus nettement de l'йtude des йpoux Massin et de Maynard Solomon.

Le mois de juillet 1812, abondamment commentй par les biographes, marqua un nouveau tournant dans la vie de Beethoven. Sйjournant en cure thermale dans la rйgion de Tњplitz et de Karlsbad, c'est а cette йpoque qu'il rйdigea l'йnigmatique Lettre а l'immortelle Bien-aimйe et qu'il fit la rencontre infructueuse de Goethe par l'entremise de Bettina Brentano. Pour des raisons qui demeurent mal prйcisйes, ce fut aussi le dйbut d'une longue pйriode de stйrilitй dans la vie crйatrice du musicien. On sait que les annйes qui suivirent 1812 coпncidиrent avec plusieurs йvйnements dramatiques dans la vie de Beethoven, йvйnements qu'il dut surmonter seul, tous ses amis ou presque ayant quittй Vienne pendant la guerre de 1809, mais rien n'explique entiиrement une telle rupture aprиs dix annйes d'une incroyable fйconditй.

Malgrй l’accueil trиs favorable rйservй par le public а la Septiиme symphonie et а la Victoire de Wellington (dйcembre 1813), malgrй la reprise enfin triomphale de Fidelio dans sa version dйfinitive (mai 1814), Beethoven perdit peu а peu les faveurs de Vienne toujours nostalgique de Mozart et acquise а la musique plus frivole de Rossini. Le tapage fait autour du Congrиs de Vienne, oщ Beethoven йtait exaltй comme musicien national, ne masqua pas longtemps la condescendance grandissante des Viennois а son йgard. En outre, le durcissement de la dictature de Metternich le plaзa dans une situation dйlicate, la police viennoise йtant depuis longtemps au fait de ses convictions dйmocratiques et rйvolutionnaires. Sur le plan personnel, l'йvйnement majeur vint du dйcиs de son frиre Kaspar-Karl en 1815. Beethoven qui lui avait promis de diriger l'йducation de son fils Karl dut faire face а une interminable sйrie de procиs contre sa belle-sњur pour en obtenir la tutelle exclusive, finalement gagnйe en 1820. Malgrй toute la bonne volontй et l'attachement sincиre du compositeur, ce neveu encombrant allait devenir pour lui, et jusqu'а la veille de sa mort, une source inйpuisable de tourment. De ces annйes sombres, oщ sa surditй devint totale, seuls йmergиrent quelques rares chefs-d’њuvre. les Sonates pour violoncelle n° 4 et 5 dйdiйes а sa confidente Maria von Erdцdy (1815), la Sonate pour piano n° 28 (1816) et le poignant cycle de lieder А la Bien-aimйe lointaine (An die ferne Geliebte, 1815-1816), sur des poиmes d'Alois Jeitteles.

Tandis que sa situation financiиre devenait de plus en plus prйoccupante, Beethoven tomba gravement malade entre 1816 et 1817 et sembla proche du suicide. Pourtant, sa force morale et sa volontй devaient encore une fois reprendre leurs droits. Tournй vers l'introspection et la spiritualitй, pressentant l'importance de ce qu'il lui restait а йcrire pour « les temps а venir », il trouva la force de surmonter ces йpreuves pour entamer une derniиre pйriode crйatrice qui lui donna probablement ses plus grandes rйvйlations. Neuf ans avant la crйation de la Neuviиme symphonie, Beethoven rйsumait en une phrase ce qui allait devenir а bien des йgards l'њuvre de toute sa vie :

« Nous, кtres limitйs а l'esprit illimitй, sommes uniquement nйs pour la joie et pour la souffrance. Et on pourrait presque dire que les plus йminents s'emparent de la joie au travers de la souffrance. » (Beethoven, 1815)

Les forces de Beethoven revinrent а la fin de 1817, йpoque а laquelle il йbaucha une nouvelle sonate qu'il destinait au piano-forte le plus rйcent (Hammerklavier en allemand), et qu'il envisageait comme la plus vaste de toutes celles qu'il avait composйes jusque lа. Exploitant jusqu'aux limites des possibilitйs de l'instrument, durant prиs de cinquante minutes, la Grande Sonate pour Hammerklavier opus 106 laissa indiffйrents les contemporains de Beethoven qui la jugиrent injouable et estimиrent que, dйsormais, la surditй du musicien lui rendait impossible l'apprйciation correcte des possibilitйs sonores. А l'exception de la Neuviиme Symphonie, il en fut de mкme pour l'ensemble des derniиres њuvres du maоtre, dont lui-mкme avait conscience qu'elles йtaient trиs en avance sur leur temps. Se souciant peu des dolйances des interprиtes, il dйclara а son йditeur en 1819. « Voilа une sonate qui donnera de la besogne aux pianistes, quand on la jouera dans cinquante ans ». C'est а partir de cette йpoque que le musicien, enfermй dans sa surditй, dut se rйsoudre а communiquer avec son entourage par l'intermйdiaire de cahiers de conversation qui, si une grande partie en a йtй dйtruite ou perdue, constituent aujourd'hui un tйmoignage irremplaзable sur cette derniиre pйriode.

Beethoven avait toujours йtй croyant, sans кtre un pratiquant assidu, mais sa ferveur chrйtienne s'accrut notablement au sortir de ces annйes difficiles, ainsi qu'en tйmoignиrent les nombreuses citations de caractиre religieux qu'il recopia dans ses cahiers а partir de 1817. Au printemps de 1818 lui vint l'idйe d'une grande њuvre religieuse qu'il envisageait d'abord comme une messe d'intronisation pour l'archiduc Rodolphe, qui allait кtre йlevй au rang d'archevкque d'Olmьtz quelques mois plus tard. Mais la colossale Missa Solemnis en rй majeur rйclama au musicien quatre annйes de travail opiniвtre (1818 - 1822) et la messe ne fut remise а son dйdicataire qu'en 1823. Beethoven avait longuement йtudiй les messes de Bach et Le Messie de Haendel durant la composition de la Missa Solemnis qu'il dйclara а plusieurs reprises кtre « sa meilleure њuvre, son plus grand ouvrage ». Parallиlement а ce travail furent composйes les trois derniиres Sonates pour piano (n° 30, n° 31 et n° 32) dont la derniиre, l'opus 111, s'achиve sur une arietta а variations d'une haute spiritualitй qui aurait pu кtre sa derniиre page pour piano. Mais il lui restait а composer un ultime chef-d'њuvre pianistique. l'йditeur Anton Diabelli avait invitй en 1822 l'ensemble des compositeurs de son temps а йcrire une variation sur une valse trиs simple de sa composition. Aprиs s'кtre d'abord moquй de cette valse, Beethoven dйpassa le but proposй et en tira un recueil de 33 Variations que Diabelli lui-mкme estima comparable aux cйlиbres Variations Goldberg de Bach, composйes quatre-vingts ans plus tфt.

La composition de la Neuviиme Symphonie dйbuta au lendemain de l'achиvement de la Missa Solemnis, mais cette њuvre eut une genиse extrкmement complexe dont la comprйhension nйcessite de remonter а la jeunesse de Beethoven, qui dиs avant son dйpart de Bonn envisageait de mettre en musique l'Ode а la joie de Schiller. А travers son inoubliable finale oщ sont introduits des chњurs, innovation dans l'йcriture symphonique, la Neuviиme symphonie apparaissait, dans la lignйe de la Cinquiиme, comme une йvocation musicale du triomphe de la joie et de la fraternitй sur le dйsespoir, et prenait la dimension d'un message universel. La symphonie fut crййe devant un public en dйlire le 7 mai 1824, Beethoven renouant un temps avec le succиs. C'est en Prusse et en Angleterre, oщ la renommйe du musicien йtait depuis longtemps а la mesure de son gйnie, que la symphonie eut le succиs le plus fulgurant. Plusieurs fois invitй а Londres comme l'avait йtй Joseph Haydn. Beethoven fut tentй vers la fin de sa vie de voyager en Angleterre, pays qu'il admirait pour sa vie culturelle et pour sa dйmocratie et qu'il opposait systйmatiquement а la frivolitй de la vie viennoise, mais ce projet ne se rйalisa pas et Beethoven ne connut jamais le pays de son idole Haendel. L'influence de ce dernier fut particuliиrement sensible dans la pйriode tardive de Beethoven, qui composa dans son style, entre 1822 et 1823, l'ouverture La Consйcration de la maison.

Ce furent les cinq derniers Quatuors а cordes (n° 12, n° 13, n° 14, n° 15, n° 16) qui mirent le point final а la production musicale de Beethoven. Par leur caractиre visionnaire, renouant avec des formes anciennes (utilisation du mode lydien dans le Quatuor n° 15), ils marquиrent l'aboutissement des recherches de Beethoven dans la musique de chambre et constituиrent dиs lors un des plus grands sommets du genre. Les grands mouvements lents а teneur dramatique (Cavatine du Quatuor n° 13, Chant d'action de grвce sacrйe d'un convalescent а la Divinitй du Quatuor n° 15) annonзaient le romantisme tout proche. А ces cinq quatuors, composйs dans la pйriode 1824 - 1826, il faut encore ajouter la Grande Fugue en si bйmol majeur, opus 133, qui йtait au dйpart le mouvement conclusif du Quatuor n° 13 mais que Beethoven sйpara а la demande de son йditeur. А la fin de l'йtй 1826, alors qu'il achevait son Quatuor а cordes n° 16, Beethoven projetait encore de nombreuses њuvres. une Dixiиme symphonie, dont quelques esquisses nous sont parvenues ; une ouverture sur le nom de Bach ; un Faust inspirй de la piиce de Goethe ; un oratorio sur le thиme de Saьl et David, un autre sur le thиme des Йlйments ; un Requiem. Mais le 30 juillet 1826, le neveu Karl fit une tentative de suicide. L'affaire fit scandale, et Beethoven bouleversй partit se reposer chez son frиre Johann а Gneixendorf dans la rйgion de Krems-sur-le-Danube, en compagnie de son neveu convalescent. C'est lа qu'il йcrivit sa derniиre њuvre, un allegro pour remplacer la Grande Fugue comme finale du Quatuor n° 13.

Depuis prиs de 200 ans, un immense mystиre entourait les causes de la mort de Beethoven ; cependant, en 2000, le docteur William J. Walsh, directeur du projet de recherche sur Beethoven (Beethoven Research Project), dйvoila enfin quelle fut la cause du dйcиs du cйlиbre compositeur: le saturnisme ou intoxication sйvиre au plomb. Beethoven, grand amateur de vin du Rhin, avait l'habitude de boire dans une coupe en cristal de plomb, en plus d'ajouter du sel de plomb dans le vin pour le rendre plus sucrй. Des rйsultats de 2000 d'analyse de ses cheveux avaient trouvй des quantitйs de plomb importantes, et ces rйsultats ont йtй confirmйs au Argonne National Laboratory prиs de Chicago grвce а une analyse de fragments crвniens, lesdits fragments ayant йtй eux-mкmes identifiйs par l'ADN. Les quantitйs de plomb relevйes sont effectivement le signe d'une exposition prolongйe.

Cette intoxication au plomb fut la cause des perpйtuels maux de ventre qui marquиrent la vie de Beethoven, de ses nombreuses sautes d'humeur et, peut-кtre, de sa surditй (il n'y a pas de lien formel йtabli et prouvй entre la surditй de Beethoven et l'intoxication au plomb). Marquйs par le dйlabrement physique, les quatre derniers mois de sa vie furent dramatiques. Jusqu'а la fin le compositeur resta entourй de ses proches amis Anton Schindler et Stephan von Breuning. Quelques semaines avant sa mort il aurait reзu la visite de Franz Schubert. qu'il ne connaissait pas et qu'il regrettait d'avoir dйcouvert si tardivement. C'est а son ami le compositeur Ignaz Moscheles, promoteur de sa musique а Londres, qu'il envoya sa derniиre lettre dans laquelle il promettait encore aux Anglais de leur composer une nouvelle symphonie pour les remercier de leur soutien. Mais il йtait beaucoup trop tard. Le 26 mars 1827 s'йteignit Ludwig Van Beethoven. а l'вge de cinquante-six ans. Alors que Vienne ne se souciait plus guиre de son sort depuis des mois, ses funйrailles, le 29 mars, rйunirent un cortиge impressionnant de plusieurs milliers d'anonymes. Beethoven repose au cimetiиre de Vienne.

« Il sait tout, mais nous ne pouvons pas tout comprendre encore, et il coulera beaucoup d'eau dans le Danube avant que tout ce que cet homme a crйй soit gйnйralement compris. » (Schubert, 1827)

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